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Demiri et Borni aux championnats de Suisse juniors

Après avoir connu des fluctuations ces dernières saisons, le nombre des licenciés du CP Carouge est reparti à la hausse. Une bonne nouvelle pour tous ceux qui ont à cœur de faire vivre notre club, qui est avant tout un club de boxe, de formation et de compétition, ne l’oublions pas. Il y a les professionnels, Patrick Kinigamazi, Cédric Kassongo, Khalil Graidia (en attendant Lyes Bergoug ?) dont s’occupe Giorgio Costantino ; une fille, Marie Rouvinez, entraînée par Silvio Chanton ; et la relève qui se pointe avec Yves Tazi (22 ans), Ardit Demiri (17 ans) et Ahmed Borni (17 ans) ainsi que l’athlétique Tatiana Szylovec (17 ans), une débutante prometteuse.

A l’origine de ce renouveau : Ricardo Pereira, David San Antonio et Eddy Thierstein, jeunes retraîtés du ring et en attente de passer l’examen pour l’obtention de la licence d’entraîneurs FSB. Un trio très motivé et qui s’investit à fond pour la réussite de cette nouvelle génération pétrie de qualités. Kinsona Macko met également son expérience à disposition de ces jeunes et déjà les progrès se vérifient semaine après semaine.

Demiri et Borni se préparent activement en vue des championnats de Suisse juniors, à Locarno (5/6 mars). Ex-champion romand, Demiri (60 kg) avait révélé de belles qualités techniques à ses débuts, mais après deux échecs qui ont du mal à passer (3 succès, 2 défaites), il a besoin d’être remis en confiance par Ricardo Pereira avant le rendez-vous du Tessin. Pour sa part Eddy Thierstein veille sur Borni (56 kg) qui s’apprète à faire ses débuts en compétition à cette occasion.

Idem pour l’amateur débutant Yves Tazi (68 kg) qui se révèle à la salle en attendant de disputer son premier match (peut-être le 19 mars à l’hôtel Ramada Encore ?). Une boxe à l’instinct avec des attaques improbables, des enchaînements, des séries, des déplacements, des esquives qui font merveille. Un petit doué à qui l’on ne peut que souhaiter un bon départ pour une carrière qui s’annonce intéressante.

Ne reste plus qu’à gagner pour espérer se faire un nom. Un premier palier à franchir, avec ses tripes et ses envies de bien faire. Parfois cela ne suffit pas. Il faut un minimum de technique et d’expérience, une grande condition physique pour réussir en compétition. C’est là que les qualités personnelles et surtout le mental font la différence. Et monter sur le ring est déjà une victoire sur soi, faut-il le rappeler.

Dans le contexte actuel, la chance des amateurs, notamment en Suisse romande, est d’avoir plus d’opportunités que nos professionnels qui peinent à trouver des engagements. Le monde à l’envers, en quelque sorte. C’est que la concurrence est rude avec les nouveaux sports de combat et les quelques clubs qui organisent rechignent à délier les cordons de la bourse pour des pros qui ont du mal à faire venir le public, comme c’était le cas dans les années 1970-80 quand Genève se passionnait pour la boxe. Les amateurs coûtent moins cher et à eux, donc, de profiter de cette situation qui leur offre un avenir plus encourageant !

BD/22/2/2016

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