La revanche Fanga vs Mouafo fait pschitt !
La revanche exigée entre le Carougeois Bryan Fanga, champion de Suisse des super-légers en juin 2023, et Christopher Mouafo, battu par ko au 2ème round, n’aura pas lieu, comme prévu, le 26 décembre prochain, à Berne, suite au désistement du professionnel biennois sans explication ! Un coup dur pour Fanga (12-2-1) et un manque à gagner évident, alors qu’il s’est préparé intensément depuis plus de deux mois pour cette échéance fixée par contrat, et qui a volontairement renoncé à des offres de combats à l’étranger.
Après son sacre au théâtre municipal de Berne, où Mouafo avait été soumis à un traitement de choc, une clause du contrat voulait que Fanga accordât une revanche à son adversaire fin 2023. Mais le champion de Suisse n’avait reçu aucune demande de la part de Mouafo, et il n’avait pas donné suite, ce qui n’avait pas empêché Swiss Boxing de suspendre sa licence pour un mois !
En octobre dernier, sommé par la fédération de remettre en jeu son titre, Fanga avait signé le contrat d’un match revanche pour une somme dérisoire, avec Leander Strupler, le manager bernois de Mouafo. Tout était en ordre et officiel. Dès lors, le Carougeois, évoluant désormais en 1ère série internationale, s’était entraîné en conséquence avec ses camarades de club, renonçant à des opportunités de boxer en France et en Ukraine notamment.
Fin novembre, le clan carougeois a toutefois apprïs le désistement infondé de Mouafo par le biais d’une interview dans un journal biennois, puis par un déclaration en direct au micro, lors des finales du championnat de Suisse élite, à Bâle ! Grosse déception pour Bryan Fanga qui a dénoncé cette situation à Jack Schmidli, le responsable de la commission des professionnels, mais celui-ci s’est déclaré incapable de demander des dommages et intérêts, tant à Mouafo qu’à Strupler, pour non-respect de leurs engagements. En fait, un coup de pied en touche de la part de Swiss Boxing qui s’est mis aux abonnés absents !
L’illustration parfaite du manque de rigueur et de responsabilité de la part de la fédération suisse de boxe, qui entend faire la loi dans tous les domaines de la compétition, mais qui n’en a pas les moyens ! Résultat : un de nos meilleurs boxeurs sur le carreau, alors qu’il a fait tous les sacrifices pour être à la hauteur de l’événement, mais qui n’a rien au bout par la faute d’un adversaire qui s’est soustrait impunément à ses obligations. Va-t-on vers une suite judiciaire ?